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Ma Vie à Montréal
14 décembre 2007

immersion anthropologique

Conrad a été contacter hier matin par une agence intérimaire pour une mission dans une usine de Montréal pour la journée même (en fait plus la soirée). N'ayant rien de prévu entre 16h30 et 23h00 je décide de l'accompagner et ainsi vivre une expérience ainsi que de gagner un peu d'argent (cela sera ma première paie au Québec). Nous pensions nous retrouvé dans une usine alimentaire pour empaqueter mais c'était à la cafétéria d'une usine de couette et de linge de lit où l'on avait rendez-vous...la cafétéria était juste le lieu de rassemblement car c'était bien dans l'usine même que nous allions travailler pendant 7 heures (avec deux pauses de 30 min au total signalées par la cloche). nous voici tout un groupe de nouvelles personnes (hors mis Conrad et moi, une seule autre personne de peau blanche, un femme à l'âge de la retraite) venant pour la première fois travailler ici, après les quelques consigne de sécurité nous voici dispatché au grès des besoins. Conrad est choisi au premier arrêt, il travaillera avec des couturière, a leur fournir de la matière première, des couettes à coudre. Moi je suis choisi avec 3 autres, plus au fond des ateliers, on me donne différentes taches (enlever un papier dans un paquet, défaire les cartons, jeter les cartons) puis assez rapidement on me change de poste, l'expédition : je serai le responsable de la fermeture de grandes boites grâce à du film étirable (le warping) et le scannage de celles-ci. Au bout de notre temps de travail, nos chefs respectifs nous demande si on revient demain soir? J'ai du mal à lui dire ainsi qu'à mes collègues d'un soir, les raisons de ma présence réelle. Je ne veux pas leur faire part que je gagne en une heure de massage ce que je vais recevoir pour toute cette soirée dans cette atelier. J'ai pris plaisir à cette expérience, j'ai fait mon travail de façon remarqué par mon chef (même si ici tout le monde n'est qu'un pion remplaçable par un autre pion) car je savais qu'elle ne durait qu'un soir. Cela m'a permis de me remettre dans la duré réalité de beaucoup de gens, de travailler dur pour un salaire très bas, un travail sans réel compétence nécessaire mais qui peut satisfaire un certain nombre de gens. Je ne juge donc pas ces personnes qui ne chercheront pas une émancipation dans la sphère professionnelle. Et après 7 heures de travail fort physique, et au moins une heure de transport en commun respectables sont celles qui ont la force d'avoir des activités personnelles d'émancipation.
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Commentaires
S
suis contente de te lire un peu mais il est vrai qu'il vaut mieux faire des massages mais ce fut tout de meme une expérience de plus alors bravo pour tout ce courage bises de papi et mamie
M
ben vous avez du rigoler !!!!!! est-ce que vous avez eu une couette au prix de gros ?? !!!!!<br /> donc tu vois t'es pas à plaindre !!!<br /> et les photos promises ?<br /> on a eu notre première réunion public pour les elections et c'est bien parti, je suis sur qu'on va etre elus !!! je suis chargée du courrier des internautes !car nous avons un site : http//:une-mairie-pour-notre-village.cabanova.fr<br /> tu veras ma tronche !!!!<br /> il fait tres tres froid : -1 depuis 2 jours !<br /> bises à tous les deux
Ma Vie à Montréal
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